Les vacances à vélo   Leave a comment

Le but du blog est d’améliorer l’usage du vélo comme moyen de locomotion, notamment pour aller au travail (« vélotaf »), mais aussi pour les courses, les démarches diverses…

Néanmoins les touristes ça existe. Notre territoire se définissait encore naguère comme industriel mais le tourisme commence à prendre une certaine importance, au moins dans le discours. Les autorités suivent attentivement la fréquentation des plages de l’étang pour savoir d’où vient le public, par exemple.

Or, il semble qu’on voit de plus en plus de vélos accrochés derrière les camping-cars, et le présent blog a largement été visité cet été par des gens ayant fait une requête « ballades à vélo autour d’Istres » ou équivalent. La vitrine ci-dessous d’une librairie de voyage (de Caen) montre assez que les vacances à vélo sont une tendance en hausse.

Nous ne sommes pas pour les aménagements à destination des touristes seuls, mais le but du présent article est de se demander si le tourisme ne permettrait pas de financer des aménagements vélo également utiles le reste de l’année.

Encore faut il que ces aménagements soient bien faits, et il est donc utile d’aller voir ailleurs ce qui se fait et surtout de les utiliser, et d’en tirer quelques règles à suivre ou erreurs à ne pas faire:

La liste n’est évidemment pas exhaustive, à vos commentaires pour l’enrichir.

  1. les piétons et les cyclistes ne font pas toujours bon ménage en été
    ce n’est pas une expérience personnelle, mais nombreux sont ceux qui ont vu la vidéo suivante :
    http://transports.blog.lemonde.fr/2012/09/03/velos-verbalises-pour-vitesse-excessive-ce-nest-pas-un-canular/#xtor=RSS-3208
    Il y a peu de chance que le problème arrive ici, mais gardons-ça en tête.
  2. une voie verte doit être utile aux locaux pour être maintenue en bon état
    Il est bien inutile pour une collectivité locale de faire un investissement vélo si c’est pour le voir envahi par la végétation. Les voies vertes doivent donc être utiles aux locaux: cyclistes ou agriculteurs. Il faut évidemment qu’elle soit acceptée par ces derniers. Le projet de voie verte entre Miramas et Istres semble bloquer à ce niveau. Mais la démocratie est indispensable à la durabilité. Il faut être patient et convaincre.
    En tout cas, la fin de la voie verte de Miramas (coté St Chamas) est assez proche de ce qu’il faut éviter pour éviter de travailler pour rien:
  3. Une voie verte doit être bien indiquée (mais ça permet de faire de la pub!)
    Rien de plus pénible pour un cycliste que de se perdre et faire quelques kilomètres en trop ou de devoir sortir sa carte à chaque carrefour. Rien de tel pour que la famille en ballade garde un mauvais souvenir d’un circuit pourtant beau au départ. Faire donc tester le fléchages par des étrangers (c’est valable aussi pour les voitures…)
    (Première photo : une indication du circuit vélo du tour du Kerry (Irlande), et seconde photo: voie verte du centre Bretagne)

  4. une fois les circuits voies existantes, les locations de vélo, ça marche
    Il y a 4 loueurs de vélos aux Saintes-Marie de la Mer, ce qui prouve que le vacancier amateur de vélo résiste au soleil et au mistral. Il résiste aussi manifestement aussi à la pluie puisque les endroits en Bretagne ou Irlande un minimum touristiques ne comptent plus leur loueurs. Il faut juste que le réseau de voies vertes (et les choses à voir) soit suffisant. Sur l’ensemble CCPM (Martigues) + SAN Ouest Provence (Istres), c’est sûr qu’il y a matière à terme. Il faut juste construire les voies…
    (Photo : près d’une plage de l’île de Groix, Morbihan)

  5. Rappel : une voie verte peut être subventionnée
    Comme déjà expliqué dans un article précédent (integrer-notre-intercommunalite-a-un-reseau-de-veloroutes), pour peu qu’on rentre dans le plan national, qui attend encore d’être décliné en un plan régional en ce qui concerne notre région (en retard sur d’autres comme souvent), il est possible pour une collectivité locale de se faire subventionner une voie verte par l’Etat, voire l’Europe. Nous sommes plusieurs à parier que l’Etat manquait de proposition en ce qui concerne PACA.
    Une habitude locale : naguère l’état proposait des subventions aux villes du pourtour de l’Etang de Berre pour construire des stations d’épuration des eaux usées qui anticiperait les normes. Beaucoup ont trop attendu et réalisé leur STEP sans subvention.
    Qui dira que c’est une bonne habitude?

Publié 2012/09/09 par pascal bazile dans Uncategorized

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