Rajout du 18 février : l’association « les vélos des étangs » dispose désormais de son blog spécifique : http://lesvelosdesetangs.wordpress.com/
Ca y est l’association est créée, elle s’appelle « les vélos des étangs ».
Elle a 2 co-présidents: Jean-Luc Hanrard, qui devrait s’occuper plus particulièrement de ce qui touche la CAPM, et moi-même, qui devrais faire de même pour le territoire du SAN (mais cette répartition n’est en aucune manière absolue).
Les statuts seront déposés en préfecture dans les semaines à venir. Jean-Luc doit nous faire un beau logo. Tout va bien…
Nous avons eu le plaisir d’avoir dans nos adhérents du premier jour Guillaume Devot, le fondateur de l’entreprise Déclic-Eco de St Mitre les remparts qui conçoit des vélos à assistance électrique et dont nous avons déjà parlé (voir ici et là)
Il nous a parlé de sa participation au Sun Trip, course de vélo électrique avec panneaux solaires entre le Bourget du Lac (en Savoie, entre Chambéry et Aix) et Astana au Kasakhstan (départ en juin 2013).
Si, au vu du site, certains concurrents ont pour simple ambition de finir, notre ami Guillaume part pour gagner!! C’est tout le mal qu’on lui souhaite, mais avant tout de bien s’amuser, d’éviter les galères et de revenir entier nous raconter tout ça.
On peut même promettre de faire une belle fête pour l’accueillir.
Après en gros un an de blog, les contacts pris ici et là font que nous sommes au moins 3 cyclistes urbains prêts à s’investir et former l’association qui était un des buts de ce blog.
Un an ce n’est pas si long, car s’il était relativement facile de trouver des adhérents potentiels, il était plus difficile de trouver des militants. C’est le dur lot de la plupart des associations. Le plus dur est donc fait!!
Nous invitons donc tous les volontaires à la réunion de création de l’association qui aura lieu :
Salle Fellini 2
Centre Éducatif et Culturel (CEC) à Istres
Mardi 29 janvier 18h30
Les statuts de l’association seront discutés, mais il ne devrait guère y avoir de débat: ils ne devraient guère différer de la suggestion de la Fubicy : suggestion statuts par Fubicy .
L’association n’a pas encore de nom, ce sera le sujet d’une discussion qui s’annonce enflammée. Personnellement ma suggestion est « les Vélotafeurs des Etangs », je l’indique ici pour que ce nom qui me plait et que j’ai eu du mal à trouver soit écrit au moins une fois. Mais la majorité décidera.
Très vite en tous cas l’association disposera de son propre blog ou site Internet. Je suppose que j’abandonnerai le présent blog. Certains articles seront peut-être copiés, mais tout sera discuté de toutes façons.
Encore une fois, tous les volontaires seront les bienvenus à cette réunion!!
Cet article relaie simplement un excellent article éponyme du blog Rue89 sport : aller au travail en vélo : solutions contre la sueur et autres galères
Les principaux liens de l’article seront rajoutés aux liens de ce blog. N’hésitez pas à les visiter régulièrement!
Suite à la bonne info de René Marion, un lien vers un article de blog dédié aux transports hébergé par Le Monde.
http://transports.blog.lemonde.fr/2012/11/18/ces-militants-qui-dessinent-des-fausses-pistes-cyclables/#xtor=RSS-3208
Toulon n’avait pas bonne réputation chez les cyclistes, ni sur la chaussée ni à la mairie, au point que certains, ceux du collectif Masse Critique, avaient proposé leur ville pour le Clou rouillé, un label décerné par la FUBICY (la Fédération des Usagers de la Bicyclette). Il faut croire que la situation s’améliore (un peu).
Un exemple pour notre secteur, de militantisme mais aussi de réaction tardive mais semble t’il réelle des autorités.
Le site du collectif Masse Critique est bien entendu rajouté à nos liens. On ne l’oubliera pas.
La route Istres – Martigues (D5) n’est pas la pire à faire en vélo: il y existe des bandes cyclables des 2 cotés et les cyclistes pressés peuvent la prendre en relative sécurité. Il faut simplement apprécier se faire doubler par des voitures qui flirtent avec les limites de vitesse…
Pour les gens moins pressés, ou qui préfèrent passer un peu plus de temps mais au calme et en sécurité, notre territoire doit proposer un autre axe entre ses deux villes majeures.
L’axe proposé ci-dessous utilise une partie de GR. Nous ne pensons pas que ce soit gênant. Si cet axe est réalisé et si il est utilisé par des vélotaffeurs, il le sera à des heures auxquelles on ne trouve ni famille ni randonneurs. La cohabitation est possible (et souhaitable).
Nous avons repéré le tracé. Dans le sens Martigues -Istres, il part de derrière le magasin « Décathlon » de Martigues, traverse le parc de Figuerolles (bon état), traverse l’espace boisé de Cadéraou (état plus difficile, réservé aux VTT pour le moment) et récupère à Massane la route cotière D52 qu’on utilise pour rejoindre le quartier du Ranquet. Ensuite l’axe 8 (voir ici) permet de rejoindre le centre d’Istres.

Comme expliqué plus haut, le tracé repéré commence derrière le magasin « Décathlon » de Martigues, où se trouve l’une des entrées du parc de Figuerolles.


Le parc n’est pas toujours officiellement ouvert, mais il est toujours possible de passer avec un vélo.
A l’intérieur du parc, on continue sur la route (il y a même un bout de voie verte, très court et encombré de cycliste le dimanche, parfaitement inutile vue la fréquentation quasi-nulle de la route), jusqu’à une 1ère bifurcation.

Cette 1ère bifurcation nous fait prendre (à gauche) le GR qui reste sur la corniche au lieu de prendre la route qui descend vers la plage.

Dans le Parc, le GR est d’une qualité parfaitement cyclable, les seuls (demi) obstacles étant certaines barrières DFCI.

On suit ainsi le GR sur quelques km, jusqu’à une seconde bifurcation, au lieu-dit la Loubière. On prend alors à gauche.

Le GR fait alors une légère descente sur quelques centaines de m. Le chemin est un peu plus difficile mais reste très cyclable.


Il faut alors quitter le chemin principal pour prendre à droite sur un chemin plus difficile.
La partie qui commence nécessitera du travail pour la rendre cyclable, mais le chemin qu’on vient de quitter rejoint la D52 à un endroit situé encore loin de Massane, où il est étroit et où pourtant les voitures roulent vite. Nous ne pouvons le conseiller.

Entre la 3ème bifurcation et Patorgue, le chemin est difficile, et faisable actuellement uniquement en VTT. Il a l’avantage d’exister mais nécessitera du travail, répétons-le, pour devenir une voie verte. Mais les vélotaffeurs et les touristes (super chemin à faire en vélo) apprécieront, surtout s’ils sont logés dans un des 2 campings de Massane (« Neptune » et « Félix de la Bastide ») près desquels la présente voie passe (voir plus loin).

Au terme de ce chemin (parfois) difficile, on est récompensé par une belle vue sur l’étang de Berre:

On arrive alors à une 3ème bifurcation, qu’il faut éviter de rater sauf à faire une descente plus difficile vers Patorgue (bout Est de Massane). La descente proposée ici nécessite déjà un VTT.




Passée la barrière DFCI, on arrive sur Patorgue, on suit alors la rue et le bord de l’étang de Berre (en longeant le Camping Félix de la Bastide) jusqu’à récupérer la D52 à l’endroit où elle arrive à Massane (au coin de l’autre camping, le Neptune), et où les voitures ralentissent.


Il n’y a alors qu’à suivre la rue (D52) jusqu’au premières maison du Ranquet, 30 m avant le rond-point qui rejoint la D5.
Jocelyn Planelles est connu de beaucoup d’istréens car il anime depuis plusieurs années le blog Regards sur Istres qui a été un des premiers à annoncer la naissance du blog que vous êtes en train de lire. C’est après avoir appris qu’on lui avait volé son vélo à la gare d’Istres, puis après l’avoir vu à Marseille en costume de travail sur un vélo en libre-service que nous lui avons demandé son témoignage pour ce blog. Il a à cette occasion découvert, un peu surpris, que son expérience de vélotaffeur était loin d’être ridicule et méritait à notre sens de figurer dans ce blog. Entretien tenu fin juillet 2012.

Présentes-toi en quelques mots:
Je m’appelle Jocelyn Planelles, j’ai 40 ans, en couple et père d’un enfant de 10 ans. J’habite le quartier du Prépaou à Istres. Je travaille à Marseille à la mairie, mais je suis passionné par Istres sous toutes ses facettes, d’où mon blog.
Quand fais-tu du vélo?
J’ai 2 vélos: un vélo de route et un vélo pas cher (40€ sur Internet) pour les déplacements de tous les jours. C’est bien sûr le second que j’utilise pour faire l’aller-retour jusqu’à la gare d’Istres tous les jours pour mon travail. J’utilise aussi mon vélo pour les démarches à faire dans le centre car ça évite les problèmes de stationnement, que mon blog a traité plusieurs fois.
Tu es donc vélotaffeur..
Tu m’as appris le mot. Je vais en effet à mon travail à Marseille en train, mais en utilisant aussi le vélo : à Istres pour aller de chez moi à la gare et à Marseille pour aller de la gare à mon travail. Je n’utilise la voiture qu’exceptionnellement.
A Marseille j’ai un abonnement au service de vélo en libre-service (« Le Vélo »).
Pas forcément le top de laisser son vélo à la gare d’Istres…
Effectivement, mon vélo a été volé dans le parking de la gare. C’est pour cela que j’ai tenu à acheter mon vélo actuel pas trop cher. Je ne le laisse plus à la même place, je pense que le risque de vol est désormais moindre, mais ce serait bien de trouver une solution plus collective. L’abri-vélo actuel n’est pas adapté pour y laisser son vélo toute une journée.
Il est autorisé de mettre son vélo dans le train (il y a même des portiques dans les nouveaux trains) mais je ne le prends pas dans le train car je n’ai pas de solutions de garage à mon travail à Marseille.
Promènes-tu ta fille en vélo?
Non, pas en ville.
Quand elle sera collégienne, la laisseras-tu aller au collège ou ailleurs à vélo?
A priori non, elle ira sans doute à pied. Pour aller dans le centre, je pense que c’est dangereux.
As-tu des suggestions pour améliorer la situation du vélo à Istres?
Il y a du potentiel, les axes sont très dégagés. Sur certains axes on a la possibilité des faire des pistes cyclables : Avenue Félix Gouin, Avenue des anciens combattants…
Nous terminons ce témoignage par 4 documents:
Le but du blog est d’améliorer l’usage du vélo comme moyen de locomotion, notamment pour aller au travail (« vélotaf »), mais aussi pour les courses, les démarches diverses…
Néanmoins les touristes ça existe. Notre territoire se définissait encore naguère comme industriel mais le tourisme commence à prendre une certaine importance, au moins dans le discours. Les autorités suivent attentivement la fréquentation des plages de l’étang pour savoir d’où vient le public, par exemple.
Or, il semble qu’on voit de plus en plus de vélos accrochés derrière les camping-cars, et le présent blog a largement été visité cet été par des gens ayant fait une requête « ballades à vélo autour d’Istres » ou équivalent. La vitrine ci-dessous d’une librairie de voyage (de Caen) montre assez que les vacances à vélo sont une tendance en hausse.

Nous ne sommes pas pour les aménagements à destination des touristes seuls, mais le but du présent article est de se demander si le tourisme ne permettrait pas de financer des aménagements vélo également utiles le reste de l’année.
Encore faut il que ces aménagements soient bien faits, et il est donc utile d’aller voir ailleurs ce qui se fait et surtout de les utiliser, et d’en tirer quelques règles à suivre ou erreurs à ne pas faire:
La liste n’est évidemment pas exhaustive, à vos commentaires pour l’enrichir.

- les piétons et les cyclistes ne font pas toujours bon ménage en été
ce n’est pas une expérience personnelle, mais nombreux sont ceux qui ont vu la vidéo suivante :
http://transports.blog.lemonde.fr/2012/09/03/velos-verbalises-pour-vitesse-excessive-ce-nest-pas-un-canular/#xtor=RSS-3208
Il y a peu de chance que le problème arrive ici, mais gardons-ça en tête.
- une voie verte doit être utile aux locaux pour être maintenue en bon état
Il est bien inutile pour une collectivité locale de faire un investissement vélo si c’est pour le voir envahi par la végétation. Les voies vertes doivent donc être utiles aux locaux: cyclistes ou agriculteurs. Il faut évidemment qu’elle soit acceptée par ces derniers. Le projet de voie verte entre Miramas et Istres semble bloquer à ce niveau. Mais la démocratie est indispensable à la durabilité. Il faut être patient et convaincre.
En tout cas, la fin de la voie verte de Miramas (coté St Chamas) est assez proche de ce qu’il faut éviter pour éviter de travailler pour rien:

- Une voie verte doit être bien indiquée (mais ça permet de faire de la pub!)
Rien de plus pénible pour un cycliste que de se perdre et faire quelques kilomètres en trop ou de devoir sortir sa carte à chaque carrefour. Rien de tel pour que la famille en ballade garde un mauvais souvenir d’un circuit pourtant beau au départ. Faire donc tester le fléchages par des étrangers (c’est valable aussi pour les voitures…)
(Première photo : une indication du circuit vélo du tour du Kerry (Irlande), et seconde photo: voie verte du centre Bretagne)


- une fois les circuits voies existantes, les locations de vélo, ça marche
Il y a 4 loueurs de vélos aux Saintes-Marie de la Mer, ce qui prouve que le vacancier amateur de vélo résiste au soleil et au mistral. Il résiste aussi manifestement aussi à la pluie puisque les endroits en Bretagne ou Irlande un minimum touristiques ne comptent plus leur loueurs. Il faut juste que le réseau de voies vertes (et les choses à voir) soit suffisant. Sur l’ensemble CCPM (Martigues) + SAN Ouest Provence (Istres), c’est sûr qu’il y a matière à terme. Il faut juste construire les voies…
(Photo : près d’une plage de l’île de Groix, Morbihan)

- Rappel : une voie verte peut être subventionnée
Comme déjà expliqué dans un article précédent (integrer-notre-intercommunalite-a-un-reseau-de-veloroutes), pour peu qu’on rentre dans le plan national, qui attend encore d’être décliné en un plan régional en ce qui concerne notre région (en retard sur d’autres comme souvent), il est possible pour une collectivité locale de se faire subventionner une voie verte par l’Etat, voire l’Europe. Nous sommes plusieurs à parier que l’Etat manquait de proposition en ce qui concerne PACA.
Une habitude locale : naguère l’état proposait des subventions aux villes du pourtour de l’Etang de Berre pour construire des stations d’épuration des eaux usées qui anticiperait les normes. Beaucoup ont trop attendu et réalisé leur STEP sans subvention.
Qui dira que c’est une bonne habitude?
La semaine européenne de la mobilité aura lieu cette année du 16 au 22 septembre:
http://www.agissons.developpement-durable.gouv.fr/-La-Semaine-europeenne-de-la-
(visionnez donc la vidéo sur Copenhague et/ou un vélo permettant de prendre tous les trains et d’éviter de se le faire voler)
Je ne suis au courant que d’une seule manifestation locale : La fête des voies vertes et de la véloroute ViaRhôna organisée par l’AF3V le 15 septembre à Port Saint-Louis du Rhône (Association Française des Véloroutes et Voies Vertes : www.af3v.org ) et son représentant local l’Aprovel (Association (salonaise) de promotion du vélo : http://aprovel.perso.neuf.fr ) que nous relayons volontiers.
L’affiche et le détail de la manifestation sont accessibles en PDF ci-dessous:
Si vous connaissez d’autres manifestations locales, merci de nous le signaler!
A noter un bon article paru récemment dans Actu-environnement :
Un article de ce jour du journal la Provence nous rappelle que la pollution de l’air dans la région et particulièrement en été est un souci régulier (2012-07-10_RP_qualitédel’air).
Que peut dire un blog tel que celui-ci sur le sujet?
En général les nuages de pollution se forment dans des conditions particulières (du soleil et pas de vent) qui font que les polluants des sources fixes et des sources mobiles restent et se concentrent.
Dans notre région (l’Ouest de l’étang), on se focalise en général sur les sources fixes en négligeant les sources mobiles. Nous pensons que c’est un erreur qui a conduit à ne prendre notamment aucune mesure de limitation du trafic routier. Or le vélo est une voie possible de diminution du trafic routier et donc des pollutions des sources mobiles.
Il faut évidemment aussi prendre les spécificité du vélo, qui est un mode de déplacement qui peut demander des efforts musculaires, donc de respirer plus
- Faire du VTT dans un nuage d’ozone n’est pas raisonnable, comme tout sport violent (jogging…), mais le VTT ou le vélo loisir ne sont pas l’objet de ce blog
- Aller en vélo au travail est discutable : on respire plus fort mais moins longtemps qu’en marchant (le rendement global est meilleur que de marcher!) globalement nous pensons qu’il faut encore l’encourager… même si les pionniers (seuls à faire du vélo alors que tous les autres sont en voiture) prendront plus de risque que les suivants (en considérant qu’un vélo de plus c’est une voiture de moins). Il faut voir le long terme. En cas de pic, réfléchir quand même. L’exemplarité a des limites! En tous cas, éviter de « forcer » ces jours-là.
- Pour le vélo électrique c’est fortement recommandé car ça fait une voiture de moins sans soumettre la santé à des risques particulier puisque circuler en vélo électrique ne demande pas d’effort particulier.
En complément de ce que le blog a pu dire dans un article précédent ( sur les PDE et PDA : ici), la région a un PPA (plan de Protection Atmosphérique) :
Que faut il retenir du PPA?
- on y parle pas beaucoup de vélo (en fait, jamais je n’y ai trouvé ce terme, juste une fois « mode doux »)
- ils imposent des PDE (plans de déplacement d’entreprises privées ou publique, pour ces dernières on parle souvent de PDA : plans de déplacement d’administration) à partir de 250 personnes sur un site en insistant sur l' »effet d’exemplarité des administration » ( voir page 145/242 : la MESURE 7 : Réduction des émissions de NOx : Mise en place de Plan de Déplacement Entreprise et écoles). Les entreprises avaient 3 ans à l’origine pour mettre en place le PDE, délai rallongé de 2 ans ce qui repoussait à fin décembre 2011… C’est passé! Les employeurs qui ne l’ont pas fait sont attaquables.
- Pour les écoles, le PPA parle essentiellement des écoles maternelles et élémentaires, en promouvant les PEDIBUS. Ce blog souhaite que le vélo serve beaucoup plus qu’actuellement aux collégiens et aux lycéens pour venir à leur établissement. Il y a un gros travail à faire sur ce plan… et suggérer une révision du PPA sur ce point.
- Il est prévu d’encourager (financièrement) le renouvellement du parc automobiles pour avoir plus de véhicules plus propres ( page 143/242 MESURE 6.Réduction des émissions de NOx : Renouvellement des parcs automobiles
publics ou privés par des véhicules plus propres) mais rien n’est dit sur les vélos électriques. Il y a là encore un gros travail à faire sur ce plan… et suggérer une révision du PPA sur ce point.
La rencontre fortuite dans la rue avec le propriétaire d’un surprenant vélo, et qui après quelques mots d’est révélé être un des premiers abonnés au blog que vous êtes en train de lire, nous a donné l’idée d’ouvrir une nouvelle catégorie « témoignage ».
Présente-toi en quelques mots (nom, prénom, profession, situation familiale, lieu d’habitation…):
Je m’appelle Julien Gautier, j’ai 36 ans, je suis directeur d’une école primaire, je suis marié avec un enfant de 4 ans 1/2, j’habite Istres dans le quartier des Tartugues.

Présente nous ton vélo:
C’est un vélo électrique que m’a trouvé et équipé Guillaume Devot (de Déclic-éco, voir article « un peu de promo ») sur la base d’un cahier des charges que je lui avais écrit. Je voulais un vélo qui puisse porter des charges et qui me permette de transporter ma fille sur le siège enfant tout en ayant un sac à dos. Avant celui-ci j’avais un vélo électrique classique du commerce, mais qui ne me satisfaisait pas pour ces raisons. C’est un vélo Yuba (http://yubaride.com/), une entreprise française qui s’est installée en Allemagne, pays qui semble plus fertile pour ce type de produit.
Je n’ai pas trop peur du vol car je prends soin de toujours attacher mon vélo à un point fixe. Je retire aussi toujours la clé de la batterie et l’éventuel voleur se retrouverait avec un vélo sans assistance électrique, de 31 kg (!) et pas très discret.
A quelle fréquence utilises-tu ton vélo?
Je l’utilise tous les jours. Il me faut un vélo électrique pour éviter les efforts trop importants qui feraient transpirer et sont incompatibles avec une journée de travail.
Quels sont tes trajets-types?
J’utilise mon vélo notamment pour aller au travail (« vélotaf ») entre les Tartugues et le Prépaou, mais aussi pour la plupart de mes autres déplacements au quotidien. Mais pas pour les courses, que je me fais livrer (Auchan Livraisons).
Trouves -tu Istres adapté au vélo? éventuellement en comparant à une autre ville?
Je suis plutôt déçu de ce qui est proposé. Des axes pourraient être améliorés et d’autres créés.
Ce qui existe actuellement, les bandes cyclables sur le bord des rues à 4 voies par exemple, est faussement fait pour les vélos. Il me semble qu’ils ont fait cela pour respecter la loi, mais sans y réfléchir vraiment. Pour venir à notre entretien, j’ai utilisé la bande cyclable de l’avenue de Radolfzell et j’ai dû slalomer pour éviter les clous rouillés. Ces bandes se retrouvent avec tous les déchets de la route, souvent je ne l’utilise pas et je roule avec les voitures… On peut rajouter les racines des pins d’Alep qui poussent en surface et défoncent justement la bande cyclable. Sur l’avenue Felix Gouin, ils vont supprimer des pins du terre-plein central, sans doute pour cette raison, mais ils le font pour les voitures…
En parlant de Radolfzell j’ai, comme beaucoup d’enfants istréens, fait un voyage scolaire dans cette ville jumelée avec Istres. Pour moi c’était en 1992. Ce qui nous avait tous surpris, c’est que les enfants là-bas utilisaient tous leur vélo, non seulement pour aller au collège, mais aussi pour tous les autres déplacements. On en est loin.
As-tu un point noir à indiquer, ou un aménagement à suggérer?
Tous les matins, je prends le rond-point au croisement du boulevard Raymond Filippi et de l’avenue de Radolfzell. Mon trajet est d’aller tout droit sur le Bd R Filippi. Vers 7h30 le trafic est intense, notamment de voitures allant vers l’est (le Tubé, la Transhumance…) donc devant couper ma route. Le plus grand danger vient des voitures qui arrivent derrière moi, donc que je vois le moins venir, et qui prennent la voie de gauche pour finalement tourner à droite en me coupant la route.

Ne peux-tu pas passer par les Dryades?
Je n’ai pas vraiment essayé. On verra quand les travaux du collège Daudet seront finis. Mais en général les traversées de rues qui sont prévues pour les piétons aux abords des arrêts de bus (c’est le cas pour l’avenue de Radolfzell devant le collègue Daudet) sont souvent équipés de barrières placées en quinconce, qui sont impossibles à franchir avec mon vélo plus long et plus lourd que la moyenne. Je ne peux pas franchir l’avenue Radolfzell au niveau du passage piéton actuel pour cette raison.
Une suggestion pour le blog?
Ce serait bien de rajouter des vidéos de trajets faites avec une caméra embarquée sur le vélo.